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Economie & Finance

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Economie & Finance
3 septembre 2005

Tanger: la majorité de la clientèle des hôtels sont des... nationaux

Le mois de juillet dernier a ainsi totalisé 94.879 nuitées déclarées, contre 83.777 pour juillet 2004. La hausse des établissements hôteliers de la ville du détroit demeure toutefois inférieure à celle constatée au niveau national : +17 %. Depuis le début de l'année 2005, les hôtels de Tanger ont enregistré une performance moyenne de +9 % de nuitées par rapport à la même période de l'année précédente, relève-t-on sur les mêmes statistiques.

Les catégories d'hôtels classés 3, 4 et 5 étoiles ont été les plus performants, puisqu'ils représentent 78 % des nuitées totales enregistrées durant juillet dernier. Concernant ce même mois, la hausse des nuitées s'explique par la bonne performance enregistrée par les quatre principaux marchés émetteurs.

En terme de progression, le marché français arrive en tête avec une hausse de 34 %, suivi du Royaume Uni (+25 %), et de l'Espagne (+24 %), et du marché national (+9%). Durant les sept premiers mois de 2005, les hôtels classés de Tanger ont totalisé 210.259 arrivées pour 398.304 nuitées, indiquent les mêmes statistiques. La majorité de la clientèle des hôtels tangérois provient du tourisme interne avec 118.125 arrivées et 214.864 nuitées.

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30 août 2005

Tanger-Med sera équipé de grandes infrastructures portuaires

Le futur port pourrait accueillir la nouvelle génération de gros navires
Le futur Port Tanger-Méditerranée, en construction actuellement, sera parmi les grandes infrastructures portuaires qui accueilleront la nouvelle génération des gros navires, a indiqué le directeur général de l'Office d'exploitation des ports (ODEP), Mustapha Barroug.

Dans une déclaration à l'agence MAP, M. Barroug, qui participe à la 31e session du Conseil de l'Union des administrations portuaires du nord de l'Afrique (UAPNA), ouverte mardi à Tripoli en Libye, a souligné que les équipements dont ce port sera doté vont lui permettre d'accueillir ce genre de bateaux, capables de transporter 2.000 conteneurs.

M. Barroug, qui est également président de l'UAPNA, a souligné les défis qui se posent aux ports, notamment en matière de compétitivité, ajoutant que dans ce contexte de nombreux ports sont en mesure d'accueillir et de traiter le trafic des autres ports.

Qualifiant la formation de "pilier incontournable" dans la gestion et l'exploitation des ports, M. Barroug a souligné que le Maroc, qui assure la présidence de cette Union depuis 1993, dispose d'un Institut de formation portuaire qui joue un rôle majeur dans l'encadrement des ressources humaines des ports dans les pays membres. Et d'ajouter que le Maroc contribue à assurer la continuité de l'Union et de développer les ports des pays membres afin de leur permettre de relever les défis de la mondialisation.

Dans une allocution à l'ouverture de cette session, M. Barroug avait indiqué que les ports de la région de l'Afrique du Nord se doivent de relever le défi de la sécurité conformément aux normes internationales en matière de transit des produits dangereux et de sûreté des installations, des navires et des personnes, estimant que la protection de l'environnement doit figurer parmi les priorités, étant donné que 50% des échanges sont constitués de produits polluants et dangereux.

L'actuelle session de l'Union, créée en 1974 sous le patronage de la commission économique d'Afrique relevant de l'ONU, sera consacrée à l'examen de ses rapports moral et financier et de son programme d'action pour cette année et à la création d'une fédération des institutions de formation dans le domaine portuaire.

Au cours de cette rencontre à laquelle prennent part des représentants de plusieurs organisations portuaires africaines, notamment l'Association africaine de coopération portuaire, l'Association de gestion des ports de l'ouest et du centre d'Afrique, l'Association de gestion des ports de l'est et du sud d'Afrique et l'Union des ports arabes, les participants devraient se pencher sur les possibilités de coopération avec ces associations.

Parmi les personnalités participant aux travaux de cette session figuraient les présidents et les directeurs généraux des administrations portuaires des pays membres de l'UAPNA: Maroc, Libye, Mauritanie, Tunisie, Algérie, Egypte et Soudan.

source:http://www.lemaroc.org/economie/manager_726.html
29 août 2005

Tanger: 220 millions de dh pour la mise à niveau de l'espace urbain

Un budget global de 220 millions de dh sera alloué à une vaste opération de mise à niveau de l'espace urbain de Tanger pour permettre à la ville du Détroit de renouer avec son lustre d'antan, a annoncé, vendredi, le nouveau wali de la région Tanger-Tétouan, M. Mohamed Hassad.

Dans sa première rencontre avec la presse locale, le wali a livré sa vision pour la mise à niveau du tissu urbain de la ville, estimant qu'il s'agit là d'une priorité pressante pour Tanger, compte tenu des perspectives de développement de la région dans le sillage du méga-projet structurant Tanger-Med.

Parmi les points névralgiques de la ville du Détroit retenus en priorité dans ce vaste programme qui s'inscrit dans le court terme et dont plusieurs appels d'offres ont déjà été lancés, le réaménagement de l'emblématique corniche de Tanger. Le wali a annoncé qu'une enveloppe budgétaire de 35 millions de dh sera affectée à cet effet.



Les travaux, qui concernent une vaste étendue allant des alentours du port jusqu'à l'hôtel Movempick, visent notamment le dégagement de la vue sur mer. Cela nécessitera l'enlèvement des nombreux cafés qui ont niché en dur le long de la corniche. Pour préserver l'esthétique de cet espace, la zone sera décrétée interdite à la construction, a annoncé le wali, ajoutant que l'agence urbaine de Tanger a été sollicitée à cet effet.

Les travaux de réaménagement comprennent également des travaux de dallage des trottoirs et l'aménagement de nombreux espaces verts le long de la promenade de la corniche, a-t-il précisé. Autre projet d'envergure, celui qui concerne le réaménagement et l'élargissement de la place des Nations. L'espace qui occupe une position stratégique sur le principal boulevard de la ville sera complètement revu. La place fera corps avec un jardin à proximité, actuellement en piteux état, et plusieurs voies de circulation seront réservées aux piétons, a expliqué M. Hassad.

Les quartiers défavorisés de la ville bénéficieront d'un intérêt particulier dans le cadre de ce programme de mise à niveau. Le Wali explique à ce sujet qu'il s'agit d'améliorer les conditions de vie dans ces quartiers à travers des actions portant sur la restructuration, l'alimentation en eau potable et l'assainissement. Le programme prévoit également des opérations d'habillage des façades de ces quartiers pour une meilleure intégration dans l'espace urbain, a-t-il dit, citant l'exemple d'expériences similaires initiées avec succès en Grèce et en Espagne.

Plantation de 700.000 tiges de fleurs

Les quartiers défavorisés de la ville comptent près de 50.000 foyers sans eau courante. Le wali a évoqué un ambitieux projet pour résoudre ce problème. Le montage financier de ce projet dont le coût s'élève à près de 80 milliards de cts est actuellement à l'étude, a-t-il précisé.

Volet "environnement", M. Hassad a assuré que les espaces verts occupent une place majeur dans cette vaste opération. La création de nouveaux espaces verts, la valorisation et la protection des espaces déjà existant, des opérations de reboisement, sont autant d'actions prévues dans le cadre de la mise à niveau de l'espace urbain. Et d'ajouter qu'une opération de plantation de 700.000 tiges de fleurs, nombre qui correspond à la population citadine de la ville du détroit, a d'ores et déjà commencé.

Cette mise à niveau sera accompagnée d'une rigueur dans l'application des règles d'urbanisme. Chaque infraction aux dispositions des autorisations de construire sera sanctionnée par la démolition après un préavis de deux semaines, a-t-il prévenu. Les dérogations dans le domaine des lotissements est chose révolue, a-t-il affirmé.

Concernant le secteur touristique, M. Hassad a évoqué l'objectif d'atteindre la capacité de 15.000 à 20.000 lits, expliquant que la capacité hôtelière actuelle (5.000 lits) est bien au dessous des exigences de la commercialisation de Tanger en tant que destination à part entière.

Evoquant la réhabilitation de la médina de Tanger, dotée d'un budget de 18 millions dh, M. Hassad a indiqué que les travaux vont bon train. Il s'agit d'intervenir sur les voiries et l'assainissement et préserver le cachet original du bâti, en vue de faire de la médina l'une des principales attractions touristiques de la ville.

Et d'annoncer à cette occasion la décision prise concernant le grand projet touristique Ghandouri, pour permettre l'accessibilité de la façade maritime du projet au public. Une corniche sera aménagée pour offrir une nouvelle aire de promenade et de loisirs pour cette ville qui connaît une forte affluence des touristes nationaux en période estivale.

Les financements de ces grands projets ont été assurés, en partie, par un déblocage des budgets de plusieurs projets au niveau du conseil de la ville. En effet, le conseil élu a dégagé, au terme de l'exercice écoulé, un excédent de 51 millions dh. L'effort de développement de la ville du Détroit est à inscrire dans la continuité. M. Hassad a indiqué qu'à moyen terme, une enveloppe budgétaire de 20 millions dh sera allouée annuellement à cet effet.

MAP
14 août 2005

RME : Tanger : Hausse de 24% du nombre des MRE

Quelque 407.176 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont regagné le Royaume via le port de Tanger en passant par les différents ports du sud de l'Espagne, depuis le début de l'opération Transit-2004 qui a démarré le 15 juin dernier, contre 308.547 MRE durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 24,22%.
Au cours de la même période, 84.428 véhicules ont traversé le port de Tanger contre 75.689 véhicules l'année écoulée, soit une augmentation de près de 10,35%, indique-t-on auprès de la police du port. De même, quelque 1.394 autocars transportant les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont traversé le détroit de Gibraltar, co ême période de l'année d'avant, en hausse de 4,87%. D'autre part, quelque 78.129 MRE ont quitté le port de Tanger à destination de leur lieu de résidence en Europe (+13,74%) à bord de 12.546 véhicules (+12,85%). Les journées du 18, 24 et 25 juillet ont enregistré un grand nombre des arrivées (plus de 30.000 passagers) et des sorties des MRE. Selon les statistiques de l'Office national d'exploitation du port, 75% des passagers ont transité par le port d'Algesiras, principal point de sortie de l'espace Schengen vers le territoire marocain, contre 25% pour le port de la ville occupée de Sebta. Dans le cadre de l'opération transit 2004, quelque 19 bateaux assurent la liaison entre Tanger et des ports français, espagnols et italiens avec une moyenne de 36 voyages par jour. 14 bateaux, dont 4 fast-ferry, devront relier Tanger à Algésiras, 3 assureront la liaison Tanger-Sète et Tanger-Perpignan en France et deux autres relieront Tanger et Gênes en Italie. 550 agents, dont 400 assistantes sociales et 150 médecins, infirmiers et cadres administratifs ont été mobilisés par la Fondation Mohammed V pour la solidarité. Près de 60% de ces effectifs sont déployés dans les différents points de passage de la région de Tanger-Tétouan, notamment, au port de la ville, Bab Sebta et dans les autres aires de repos de Briech, Malabata et Larache.


L'économiste
8 août 2005

Nouveau port Méditéranéen de Tanger

Le port du IIIe millénaire
MAROC - 30 août 2005- par NATHALIE GILLET


La métropole du Nord marocain mise sur une logistique ultramoderne pour s'imposer comme un pôle majeur du trafic euro-méditerranéen.

Situé en plein détroit de Gibraltar, juste en face d'Algésiras, le futur complexe portuaire de Tanger-Méditerranée devrait être bientôt un point incontournable pour le transbordement de conteneurs entre l'Amérique et l'Europe d'une part, et entre le Moyen-Orient et l'Asie de l'autre. Avec un tirant d'eau de 16 à 18 mètres et une capacité totale de 3 millions de conteneurs à l'horizon 2020, il sera capable d'accueillir les gros navires de 8 500 conteneurs. Sa mise en service est prévue pour juillet 2007 et, vu l'avancée des travaux, la promesse sera tenue. Bref, le nouveau site n'aura plus rien à voir avec l'actuel port de Tanger, qui totalise un trafic annuel de 200 000 conteneurs, pour un volume global de 3,4 millions de tonnes de fret.

« Jamais projet n'est sorti aussi rapidement du chapeau au Maroc ! » confirme-t-on dans les milieux diplomatiques. L'agence TMSA, qui a autorité sur ce projet et sur la zone de 500 km2 qu'il recouvre, est en effet totalement indépendante de l'Office national des ports et fait ses choix en fonction d'objectifs qui dépassent la sphère nationale. Inutile de le nier, Tanger-Med va concurrencer le port de Casablanca, actuellement engorgé. Plus rapide, ses tarifs de manutention à l'échelle européenne (environ 70 euros par conteneur) seront aussi largement inférieurs à ceux appliqués ailleurs au Maroc (près de 164 euros).

Là aussi la gestion a été confiée à des opérateurs privés. Celle de 800 mètres de quai à conteneurs l'a été à Maersk-Sealand en novembre dernier, pour une durée de trente ans, avec un cahier des charges très strict : investir 150 millions d'euros d'ici à 2010 et garantir un trafic de 1,5 million d'EVP sous peine de déchéance du contrat. Contrairement au schéma rencontré dans d'autres ports africains, ce géant maritime, principal opérateur du port concurrent d'Algésiras (aujourd'hui saturé) n'aura pourtant pas le monopole ; par souci de concurrence, il n'a pas été autorisé à concourir pour la concession des 800 autres mètres de quais.

À côté du transbordement, les autorités marocaines misent également sur le développement de l'arrière-pays, avec la réalisation d'un ensemble d'infrastructures de connexion (autoroute, voies express, connexion au réseau ferroviaire national). Parallèlement, le projet intègre la création de trois zones franches : logistique, industrielle et commerciale. La première s'étendra sur une superficie de 130 hectares et sera consacrée aux activités de post-transformation. Située à 20 kilomètres du port, la deuxième accueillera sur 600 hectares des industries légères orientées vers l'exportation. Enfin, la troisième, dédiée aux activités commerciales, sera implantée près de Fnideq, à 15 kilomètres du port. La gestion de ces zones franches a été accordée de gré à gré au leader mondial, le groupe émirati Jebel Ali Free Zone International (Jafzi). Les autorités marocaines espèrent à terme relancer l'activité de la région Nord, longtemps laissée à l'abandon, minée par la pauvreté et la grande délinquance. Les promoteurs du projet, pour leur part, prévoient la création de 112 000 emplois au total, directs et induits.

Autre point intéressant : le nouvel ensemble va récupérer l'activité commerciale du port actuel, qui se consacrera dès lors au seul trafic passager (2,5 millions de personnes par an). La ville est devenue le passage obligé des gros camions de marchandises, qui vont être déviés vers le futur port. Tanger pourra donc retrouver son calme et, pourquoi pas, se recentrer sur sa vocation touristique perdue.

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8 août 2005

projets

- Port Tanger-atlantique,
- Rocade méditerranéenne Tanger-Saïdia,
- Centrale électrique de Tahaddart,
- Connexion électrique Maroc-Espagne,
- Gazoduc Maghreb-Europe,
- Autoroute Tanger-Casablanca,
- Liaison fixe Maroc-Espagne.

8 août 2005

RME : Transit 2005

RME : Transit 2005 : un record au port de Tanger

Ils sont déjà près de 200.000 Marocains résidant à l'étranger à avoir traversé le Détroit, à bord de 44.000 véhicules, et ce, après à peine deux semaines du démarrage de l'opération Transit-2005.
A lui seul, le dernier week-end a enregistré la traversée de plus de 75.000 Marocains résidant à l'étranger. Les prévisions des autorités espagnoles qui tablaient sur une arrivée de plus de 10.000 passagers par jour pendant les trois derniers jours semblent largement dépassées.


Les statistiques parlent même d'une hausse de plus de 10% par rapport à la même période de l'année dernière.

Il n'en reste pas moins que la commission espagnole chargée de l'opération Transit se dit confiante. Si cette première phase annonce des chiffres supérieurs aux prévisions, les Espagnols tiennent à préciser que les 34 bateaux mis en service par les 12 compagnies maritimes qui opèrent entre le Nord du Maroc et le Sud de l'Andalousie, totalisent une capacité d'évacuation de 88.350 passagers et 21.894 véhicules par jour.

De quoi faire face à une éventuelle affluence massive des Marocains désireux de passer leurs vacances dans leur pays natal. C'est ce qui a été affirmé à l'issue d'une récente rencontre entre une délégation espagnole chargée de l'opération et le nouveau wali de Tanger, Mohammed Hassad.

Juan José López Garzón, délégué du gouvernement espagnol en Andalousie et qui a présidé cette délégation a signalé, en outre, que son gouvernement a mis en place un dispositif ayant nécessité un investissement de 7 millions d'euros.

Ce dispositif est composé de 12.989 éléments des forces de l'ordre pour veiller à la sécurité des Marocains résidant à l'étranger pendant leur transit à travers les différents ports de Sud de l'Andalousie. Un staff des assistants sociaux qui sera formé de 141 personnes alors que l'équipe médicale comptera 36 médecins et aides-soignants.

La Croix-Rouge a mobilisé, pour sa part, 421 personnes. 9 ambulances médicalisées et six centres de santé sont également prévus.

Du côté marocain, la Fondation Mohammed V a mobilisé «les effectifs nécessaires et les équipements appropriés» pour «assurer le bon accueil des Marocains résidant à l'étranger et leur offrir l'assistance administrative et médicale attendue», tout particulièrement au cours de leur transit entre l'Europe et le Maroc par voie maritime et dans les aéroports concernés.

Pour l'opération Transit-2005, la Fondation annonce le déploiement du dispositif qui couvre les sites d'Almeria et Algésiras (Espagne), de Sète et Port Vendres (France) et de Gênes (Italie). Au niveau national, la Fondation affirme avoir renforcé son action au niveau des portes d'entrée et des ports de Tanger, Nador, Al Hoceima et Bab Sebta en plus des aéroports de Casablanca et d'Oujda.

Elle dit avoir mis à la disposition de la communauté marocaine trois aires de repos équipées à Larache, au carrefour à la sortie de Taourirt et à Gzenaya sur le nouveau tronçon de l'autoroute Tanger-Asilah, mis en service cette année.

La Fondation affirme, par ailleurs, avoir mobilisé 400 assistantes sociales, médecins, cadres paramédicaux et volontaires qui sont au service et à l'écoute des Marocains résidant à l'étranger, à travers tous les sites de la Fondation et les aires de repos dotées de divers équipements pour assurer «des conditions de transit satisfaisantes au profit de nos concitoyens et les assister et leur fournir les secours nécessaires».

Par ailleurs, il est à rappeler que les différentes compagnies maritimes qui desservent les lignes Tanger-Algésiras et Sebta-Algésiras, ont procédé depuis le 15 juin dernier à une augmentation des tarifs de l'ordre de 33% pour les passagers et 25% pour les véhicules individuels.

Les compagnies qui desservent le préside occupé de Sebta depuis le port d'Algésiras ont apporté, pour leur part, une hausse de près de 18% à leurs tarifs.

Toutefois, si du côté marocain la hausse des tarifs n'a pas été contestée, le ministère espagnol de l'Equipement, quant à lui, n'a pas encore donné son aval. La décision est toujours à l'étude car, affirme-t-on, l'une des trois compagnies qui opèrent sur la ligne assure un service public et toute hausse de tarifs devrait être avalisée par les autorités de tutelle.

Tahar Abou El Farah - Libération
source:http://www.bladi.net/modules/news/article-6550-transit-2005-un-record-au-port-de-tanger.html
8 août 2005

LA ROCADE MÉDITERRANÉENNE: Tanger - Saïdia

Nom du projet LA ROCADE MÉDITERRANÉENNE: Tanger - Saïdia
Organisation responsable Ministère de l'Equipement
Description La rocade côtière relie Tanger à Saïdia, sur une longueur totale de 550 km dont 250 km environ existent déjà et demandent des travaux d'aménagement et 300 km à construire. L'axe est composé des sections suivantes:
* Tanger - Fnideq: 60 km / profil de 7m (travaux d'aménagement) / 240 MDH
* Fnideq - Tetouan: 32 km / autoroute (nouvelle infrastructure) / 600 MDH
* Tetouan - Jebha: 133 km / profil de 4 à 6 m (amélioration) / 1260 MDH
* Jebha - Alhoceima: 125 km / profil de 7m (60 km de nouvelle infrastructure) / 805 MDH
* Alhoceima - Nador: 120 km / profil 7m (nouvelle infrastructure) / 825 MDH
* Nador - Sadia: 80 km / profil de 4 à 6 m (travaux d'aménagement) / 435 MDH
Coût total 4.165 millions DH (2001), soit 407 millions d'euros.
Etat d'avancement Lancement des travaux. Achèvement prévu des travaux du tronçon Fnideq - Tétouan: fin 2003.

source:http://www.cetmo.org/scenario/transports/PROJETSROUTE.htm

7 août 2005

Tanger

"Tanger est une porte entre l’Europe et l’Orient. C’est notre plus « proche Orient », c’est aussi la porte du désert et celle du Maroc. C’est à Tanger que les rois du Maroc faisaient attendre les délégations diplomatiques avant qu’elles ne rentrent dans le royaume chérifien."
Daniel Rondeau*,

Fondateur des Éditions Quai
Voltaire où il fit redécouvrir l’écrivain Paul Bowles, romancier, éditorialiste et auteur de récits de voyage;
il publia en 1991 chez Grasset, "Chronique d'un Liban Rebelle" à propos de la guerre du Liban, notamment la période 1988-1990.

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